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Je souhaite et j'espère que la lecture
de ces quelques pages vous donnera une idée claire de la médiation
animale ou zoothérapie (terme réservé aux professionnels de santé) et de ses vastes champs d'application.
Au XVIIIème siècle, en
Angleterre, William Tuke crée l'institut York Retreat réservé aux
malades mentaux, au sein duquel les soins aux animaux de basse-cour
sont confiés aux patients, qui sont désormais considérés comme des êtres
humains et donc responsabilisés et valorisés à travers le lien affectif
avec l'animal.
Dans les années 50, aux Etats Unis, le
pédopsychiatre Boris Levinson est le premier à faire intervenir un chien
pendant ses consultations, l'animal est un catalyseur social,
le lien d'attachement entre le patient et l'animal est le support ou la
voie d'abord de la relation thérapeutique: la zoothérapie a trouvé ses racines.
La
médiation intervient dès lors, auprès des personnes âgées malades ou
non, des handicapés mentaux ou physiques, des adultes ou enfants
présentant des troubles des apprentissages, du comportement, ou des personnes incarcérées.
De nombreux animaux peuvent être médiateurs :
chien, chat, équidé, cochon-d'inde, lapin, chèvre, lama...
Lorsque
l'on choisit d'intervenir avec des chevaux ou des poneys, les qualités
et capacités particulières de ces animaux, liées au statut de proie d'une part, et à la place très spéciale qu'ils tiennent dans l'histoire humaine d'autre part, permettent, en plus, un travail sur soi très profond :
la médiation
animale s'adresse alors à tout adulte ou grand adolescent, ayant subi
des traumatismes ou plus simplement désireux d'améliorer ses relations aux autres et à soi-même.
Si
nous nous approchons avec respect et humilité de ces magnifiques
créatures, en oubliant ce que nous croyons depuis des siècles, alors
notre silence intérieur nous offre un savoir nouveau.